L’UGTT salue les structures qui ont appelé à la grève générale dans le secteur de l'information (Syndicat général de la culture et de l'information relevant de l'UGTT, Syndicat national des journalistes tunisiens, Association des directeurs des journaux).
L'UGTT indique, dans le même communiqué, que lors de sa dernière réunion tenue le vendredi 13 septembre, son comité administratif national a décidé de soutenir les professionnels de l'information agressés et harcelés par des parties hostiles à la liberté.
L'UGTT fait notamment référence à « la séquestration, aux procès montés de toutes pièces dont celui du syndicaliste détenu Zied El Hani, de Tahar Ben Hassine (patron d'El Hiwar Ettounsi), du journaliste Zouhair El Jiss et du caméraman Mourad Meherzi ».
Le comité administratif se dit également solidaire des luttes engagées par le personnel de Radio Tataouine, qui rejette les nominations parachutées et les tentatives de mainmise sur les médias.
Selon le même communiqué, le comité administratif réitère son opposition aux tentatives de restriction de la liberté d'expression et du droit d'informer des syndicalistes de la sûreté (dont Walid Zarrouk et d'autres fonctionnaires dans divers pôles de responsabilités), jugés pour leurs opinions malgré les appels à tenir la magistrature à l'écart des calculs politiques.