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La Tunisie s'attelait, hier, aux derniers préparatifs du second tour de la présidentielle. Ce scrutin historique oppose le président sortant et le chef du premier parti du pays et doit achever quatre années de transition postrévolutionnaire.
Hier, le pays a observé une journée de « silence électoral », durant laquelle toute activité de campagne était interdite pour le président Moncef Marzouki, 69 ans, et le favori du vote, le chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, âgé de 88 ans.
Quelque 5,3 millions de Tunisiens sont appelés, aujourd'hui, à départager ces deux hommes. Les résultats pourraient être connus dès demain, et ce bien que l'instance électorale dispose de trois jours pour annoncer l'identité de celui qui occupera la présidence pour les cinq prochaines années. Les pouvoirs du futur chef de l'État ont été largement limités dans la Constitution afin d'éviter un retour à la dictature. Et quelque soit le résultat d'aujourd'hui, le parti de Caïd Essebsi, vainqueur des législatives d'octobre, formera le prochain gouvernement. « Accepter le résultat des urnes » D'ores et déjà, observateurs et médias s'accordent, dans l'ensemble, pour saluer la performance de la Tunisie qui, depuis octobre, a organisé des législatives et un premier tour de présidentielle jugés libres et historiques par la communauté internationale. Les échanges d'invectives qui ont marqué la campagne du 2 e tour ont cependant ravivé des tensions dans un pays qui, depuis la révolution de janvier 2011, a connu une transition chaotique sans toutefois basculer dans la violence ou la répression, comme cela a pu être le cas dans d'autres pays du Printemps arabe. Désormais, « l'essentiel est la nécessité absolue pour les deux candidats d'accepter le résultat que livreront les urnes », a résumé la presse tunisienne. Reste à savoir si Moncef Marzouki, qui a récemment accusé son adversaire de préparer des fraudes, l'entendra de cette oreille.
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