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Il a promis d’être le président de tous les Tunisiens. Beji Caïd Essebsi, candidat de Nida Tounes, a remporté la présidentielle avec 55,68% des voix selon l’instance qui organise les élections, l’ISIE. Mais dès cette annonce, des violences ont éclaté dans le sud du pays. Une région qui avait largement plébiscité son rival, le sortant Moncef Marzouki. Le calme est depuis revenu.
Des protestations ont éclaté à El Hamma, près de Gabès, dans le sud-est du pays, dès dimanche soir. Elles ont repris lundi et tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Des locaux de police et de la garde nationale ont été pris pour cible.
Scénario similaire à Ben Guerdane, plus au sud, près de la frontière libyenne, où la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes. Les forces de l’ordre sont aussi intervenues à Tataouine, où le local Nida Tounes, le parti de Beji Caïd Essebsi, a été attaqué. Les portes et fenêtres ont été détruites, le mobilier et les documents incendiés. Sur place, le député du parti, Taieb Medeni assure que des dizaines de jeunes cagoulés ont d’abord jeté des pierres sur les adhérents de Nida Tounes.
Ils ont choisi de battre en retraite et de ne pas riposter, car le bureau régional du parti garde en mémoire le décès dans des violences en 2012 d’un de ses militants, Lotfi Naguedh. Le député soupçonne des sympathisants de formations rivales, mais n’accuse pas directement les partis. Sur place, le responsable du CPR, fondé par Moncef Marzouki, assure avoir appelé au calme sur les médias locaux. Le président sortant a également exhorté les citoyens de ces régions à cesser ces violences. Le ministère de l’Intérieur dénonce de son coté les attaques contre ses forces et précise n’avoir aucun rapport avec le résultat des élections.
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