Noureddine Bhiri s'est dit satisfait et a remercié Dieu du fait que la Tunisie ne soit pas en crise et "bénéficie encore de dons internationaux incomparables". Il a admis que le pays traverse quelques difficultés, mais a tenu à souligner que "ces difficultés sont moindres que celles qu'a connues le gouvernement de Béji Caïed Essebsi et du gouvernement qui l'a précédé, à savoir celui de Mohamed Ghannouchi". Noureddine Bhiri a estimé que le gouvernement actuel ne doit pas néanmoins ignorer ces petites difficultés, mais que son "unique objectif est de mener à bien la transition démocratique".
Il s'est montré optimiste, déclarant "nous allons vers une solution et nous comptons sur l'amour des Tunisiens pour leur pays et le sérieux des quatre parties parrainant le dialogue national".