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Des femmes tunisiennes se rendraient en Syrie pour y accomplir le «djihad du sexe», a déclaré jeudi 17 septembre Lofti Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur tunisien, à la tribune de l’Assemblée Nationale Constituante.
L’affaire est abondamment commentée depuis plusieurs mois en Tunisie et avait déjà défrayé la chronique en juin 2013. Des jeunes femmes se seraient rendues auprès des combattants djihadistes pour leur permettre «d’assouvir leurs besoins sexuels» et reviendraient ensuite enceintes. Entre temps, «elles ont des relations sexuelles avec vingt, trente, cent combattants», dénonce Lofti Ben Jeddou. Le ministre n’a cependant pas précisé combien de femmes s’étaient rendues en Syrie.
Contrôle renforcés dans les aéroports
Selon Le Monde, le «djihad al-nikah, qui permet des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, est considéré par certains dignitaires salafistes comme une forme légitime de guerre sainte».
L’engagement de jeunes tunisiens, hommes ou femmes, sur le terrain syrien préoccupe les autorités tunisiennes, qui ont renforcé les contrôles dans les aéroports et ouvert une enquête sur les «réseaux» organisant ces recrutements. Depuis sa prise de fonction en mars 2013, Lofti Ben Jeddou estime que 6.000 tunisiens ont été empêché se rendre en Syrie.
Selon la presse tunisienne, la Syrie n’est pas le premier théâtre d'engagement des extrémistes tunisiens. Ces derniers étaient déjà nombreux en Afghanistan et en Syrie. Le Point rapporte ainsi que «Abou Iyadh, chef d'Ansar Ashariaa, principal mouvement djihadiste en Tunisie, est un vétéran de l'Afghanistan et codirigeait le groupe responsable de l'assassinat le 9 septembre 2001 du commandant Massoud, chef de la rébellion anti-talibans».
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