Comme l’a rappelé la plaignante dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP, Habib Ellouze l’avait « accusée en mars 2013, sur une chaîne de télévision, mais sans en produire la preuve, d’être en relation avec l’entité sioniste et avec d’autres parties étrangères ». Selon elle, les déclarations de Habib Ellouze, ont fait d’elle « une cible potentielle de certaines parties sur les réseaux sociaux ».
Son avocat, Me Taieb Bessadok, a indiqué que la plainte de sa mandante pour diffamation contre Habib Ellouze, sur la base du décret-loi 115 sur les délits de presse, était corroborée par un enregistrement vidéo, visionné par un huissier-notaire, mais n’avait pas pu être instruite faute d’audition de Habib Ellouze qui bénéficiait à l’époque de l’immunité parlementaire, de par sa qualité de député de la constituante. Il a également fait état de menaces de mort et d’agressions verbales reçues par sa cliente via les réseaux sociaux.