Selon les premières informations, le juge d’instruction tunisien parti en Libye en charge d'enquête sur les dessous de l'affaire du meurtre annoncé des deux journalistes tunisiens, n'a pas été en mesure d'interroger les cinq individus arrêtés par les autorités libyennes récémment, et qui rappelons-le avaient avoué l'assassinat de Sofiene et Nadhir.

Le juge d’instruction a finalement pu assister que le jeudi 7 mai à l’interrogatoire du dangereux  terroriste Abou El Achbel  sans pour autant pouvoir l’interroger à son tour.

En revanche, selon des sources bien informées, ce même juge d’instruction et sa délégation seront de retour en Tunisie dans l’après-midi  du vendredi 8 mai 2015 à bord d’un hélicoptère militaire tunisien.

L’interrogatoire d’Abou El Achbel  a révélé la mort de 4 journalistes libyens, un reporter égyptien de la chaine libyenne Barka  et les deux journalistes tunisiens Chourabi et Ketari, selon les sources de MosaiqueFM.

Toujours selon notre source, ces révélations pourraient être « manipulées » et seraient des tentatives d’influencer la diplomatie tunisienne  concernant la reconnaissance des deux gouvernements libyens de Tobrok et Tripoli.

D'autre part, nous avons appris que parmi les difficultés rencontrées par la délégation judiciaire tunisienne, dans l'accomplissement de sa mission, l'absence du ministre de la justice libyenne, qui était en voyage en Egypte depuis samedi dernier.