Agressions de journalistes à El Faouar: Le syndicat des journalistes demande une enquête

POLITIQUE - Le syndicat des journalistes (SNJT) a demandé samedi l’ouverture d’une enquête sur l’agression des journalistes dans la délégation d’El Faouar à Kébili, alors qu’ils étaient en train de couvrir les mouvements de protestation dans la région, où six membres des forces de l'ordre ont également été blessés.

"De tels agissements ne peuvent aucunement servir la cause des protestataires. Ils risquent de discréditer leurs revendications que les journalistes s’efforcent de transmettre à l’opinion publique dans le respect de la déontologie de la profession", a indiqué le SNJT.

    Plusieurs journalistes ont été agressés par des manifestants. Le correspondant de l’Agence TAP à Kébili ainsi que la correspondante de la Radio tunisienne, Mejda Amara ont été transportés à l’hôpital régional. D'autres correspondant de Radio Mosaïque et de la Télévision nationale ainsi que le photographe et le conducteur qui l’accompagnaient ont été agressés, alors qu’ils tentaient de se mettre à l’abri dans la voiture de la télévision nationale, indique l'agence TAP.
Tout en invitant les autorités régionales et locales à assumer la responsabilité de ces "agressions gratuites et injustifiées", le SNJT a appelé le ministère de l’Intérieur à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des journalistes pendant l’exercice de leur travail.

El Faouar, dans le gouvernorat de Kébili, est le théâtre de violences sporadiques depuis que le puits de pétrole "Chouchet El Atrous" a été découvert dans la région.

Après cette annonce, de jeunes habitants ont "protesté et exigé d'être employés dans les compagnies pétrolières à Kébili et que la région, où il n'y a pas d'investissements, soit développée", a dit à l'AFP Moncef Chleghmia, un responsable local.

 

 

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)