Des mamans étaient aussi de la partie. Elles ont préféré prendre de l'air au lieu de rester engoncées dans les tâches ménagères qui ne finissent guère. Bien sûr, notre ami Lazhar Hamdi, fin connaisseur de la faune et de la flore a été prolixe dans les explications des espèces rencontrées. Il répondait à notre curiosité avec son sourire amical, à la commissure des lèvres. Aussi a t-il exprimé son inquiétude, que nous partageons sans réserve, à propos de la problématique de l'intrusion chaotique dans le bien public forestier. Étonnant! Puisque l'arsenal juridique en la matière ne manque pas. Les braconniers sont sévèrement punis. Les mesures répressives draconiennes sont légion.
 

Pourtant, quand il s'agit de démolir ce qui a été bâti, illégalement sur le bien public, l'avocat de l'Etat prêche dans le désert et a du mal à exécuter les ordonnances de démolition. Voici une question, parmi tant d'autres, à méditer pour le bien de notre Cité qui ne cesse d'être défigurée. Voilà un chantier qui n'est pas le seul. Loin s'en faut, qui attend la Société Civile à Tabarka.

Le reste importe peu.
 

Les détracteurs, en mal d'inspiration ou les opportunistes, en quête d'opportunités doivent comprendre que l'Histoire ne pardonne pas. Mieux vaut œuvrer pour l'intérêt commun au lieu de passer le plus clair de son temps à comptabiliser les défaillances ou à critiquer les exploits des autres. Le meilleur remède qu'on peut proposer se trouve dans la maxime de nos aïeuls qui dit:" Fais comme ton voisin ou déplace la porte de ta maison" (traduction littérale). C'est une thérapie magique contre la jalousie, parait-il.
 

Enfin, nous sommes confondus de reconnaissance envers notre sœur qui tenait à nous gaver encore avec un menu champêtre digeste et inoubliable. Elle a posé en photo de groupe qui reste, à jamais, gravée dans cœurs..
 

 Zouaoui Ali ben Amor