Une façon de procurer de la joie et de l’euphorie aux circoncis et d’animer la ville, en la sortant de sa torpeur.
Il convient de préciser que cette occasion nous permet de marquer notre solidarité avec ceux qui n’ont pas les moyens de circoncire leurs enfants, pendant le mois sacré du jeûne. Ceux qui sont, inlassablement, à la recherche d’une solution cohérente à leur existence austère. A bien des égards, leur quotidien est difficile. Il nous interpelle et requiert plus qu’un soutien émotionnel.
C’est aussi un rendez-vous, pour nous autres, soi-disant pieux et pétris de dévotion de mesurer à quel point nous pouvons manifester notre cohésion morale et matérielle avec nos semblables dont la souffrance ne demande qu’à être soulagée. Il nous incombe, à cet effet de devenir des participants actifs, au lieu de rester figés, dans le rôle de spectateurs passifs. Que Dieu agrée nos actions, entende nos invocations et exauce nos souhaits!
Zouaoui Ali ben Amor