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Un policier tunisien a été tué mercredi par deux inconnus à moto dans la région de Sousse, dans le centre-est du pays, théâtre en juin de la pire attaque djihadiste de l'histoire du pays.
"Des inconnus ont tiré sur trois policiers qui étaient sur une route. L'un d'eux a été touché, il est décédé à l'hôpital", a affirmé le secrétaire d’Etat chargé de la Sûreté national, Rafik Chelly.
Selon les autorités, les trois policiers ont été attaqués sur une route située à 7 kilomètres de Sousse.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli, a déclaré que la police a lancé une vaste opération de recherche pour trouver les deux assaillants.
D'après la télévision nationale tunisienne, Wataniya 1, les policiers "étaient au bord de la route et attendaient un moyen de transport pour aller à Kairouan", ville du centre du pays, lorsque les deux hommes à moto ont tiré.
Cette attaque intervient moins de deux mois après le massacre perpétré par un étudiant tunisien dans un hôtel duePort El Kantaoui, près de Sousse.
Trente-huit touristes étrangers, dont 30 Britanniques, avaient été tués le 26 juin dans cet attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
Le 18 mars, 21 touristes et un policier tunisien avaient été tués au musée du Bardo, à Tunis, dans un attentat lui aussi revendiqué par l'EI.
Peu après l'attentat de Port El Kantaoui, les autorités tunisiennes ont réintroduit l'état d'urgence, donnant des pouvoirs accrus aux forces de l'ordre, et multiplié les descentes.
Le Parlement a aussi adopté une nouvelle loi antiterroriste.
Cette instabilité a aussi porté un coup au secteur du tourisme, moteur de la croissance du pays.
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