La dernière sortie du nommé Lotfi Abdennadher, président du CSS, vient nous confirmer dans notre revendication. L’arrogance et les insultes judéophobes proférés par ce triste sire en disent long sur les mœurs qui s’installent dans notre pays, en particulier chez quelques hommes d’affaires qui se croient désormais tout permis.
On sait que la salutaire libération de la parole consécutive à la Révolution charriait aussi le pire : une presse de caniveau à la solde d’une nouvelle espèce de politiciens dont le seul talent réside en leur fortune ; des spécialistes de l’insulte qui infestent le paysage médiatique ; la violence raciste qui jaillit ici et là, impunément…
Nous devons nous mobiliser toutes nos forces contre ce type de comportement symptomatique d’une dérive qui menace d’emporter les acquis de la Révolution.
Il est grand temps de réagir, en commençant par la mise en place d’un dispositif qui permette de prévenir et de pénaliser les fauteurs de ces violences symboliques. Une loi contre le racisme est une première pièce de ce dispositif destinée à protéger les citoyens contre toutes les formes de discrimination.