L’association dit avoir confiance en l’indépendance de la Justice, et en sa quête de révéler la vérité «comme l’a toujours fait Issam Dardouri, qui est la voix dénonçant les organisations terroristes, et tout ce qui est susceptible de nuire au pays et aux personnes, malgré toutes les menaces qu’il a reçues», précise le communiqué.
Issam Dardouri a pour sa part publié sur sa page Facebook à la date du 4 février, avoir reçu une invitation de la part de l’unité d’investigation de la garde nationale de l’Aouina, mais qu’il avait refusé de comparaitre pour vice de forme dans la convocation.
Il a demandé que le texte soit plus précis, mentionnant l’objet, et s’il serait interrogé en tant qu’agent de l’ordre ou en tant que militant de la société civile. Il s’est interrogé « je ne comprends pas, serais-je devenu plus dangereux que le terroriste lui-même qui est maintenant libre ? », en faisant allusion à un individu qui serait en relation avec l’attaque du Bardo. Issam Dardouri a été arrêté le samedi 6 février.