« Nous ne composerons pas avec ceux qui ne respectent pas nos professeurs, et nous n’accepterons pas de voir un quelconque responsable piétiner la dignité des personnes », a-t-il lancé au sujet de Néji Jelloul, sans le nommer.
Le secrétaire général de l’UGTT a assuré que les différends entre syndicalistes et les responsables ont toujours existé et que les points de vue ont toujours divergé au sujet de certains dossiers. Néanmoins, il a prévenu que l’UGTT ne permettra à aucun responsable de l’État de violer la dignité de quiconque. « C’est une ligne rouge », a-t-il dit, ajoutant qu’il était inadmissible de comparer les professeurs aux terroristes. « Il est impossible de trouver une sortie de crise en s’affichant dans les médias avec des discours populistes », a encore lâché Noureddine Taboubi, affirmant, par la suite, que la solution au problème opposant le ministère de l’Éducation aux syndicats est « entre les mains du Chef du gouvernement, Youssef Chahed qui doit intervenir ». Et par « intervenir », Taboubi voudrait probablement évoquer l’éviction de Néji Jelloul.