Les attaques, comprenant saccages, incendies et destruction du matériel existant, ont visé les bureaux régionaux d’Ennahdha à des dates différentes, correspondant à des événements nationaux d’envergure.
Par exemple, des bureaux régionaux ont été attaqués le lendemain du deuxième anniversaire des élections de la Constituante, dans les villes suivantes : Béja, Jendouba, Le Kef, Nabeul (Kelibia), Soussa (Enfidha), Sidi Bouzid (Sabbéla), Kasserine (Sbeitla), Mahdia (Chorbène) et Kairouan (Haffouz). Aujourd’hui même, vendredi 25 octobre 2013, quatre bureaux d’Ennahdha ont fait l’objet d’attaques : le bureau régional de Jendouba, celui de Nabeul, de Menzel Temime et le bureau de Rejich à Mahdia.
Le jour de l’assassinat de Chokri Belaïd, le 6 février dernier 2013, 19 bureaux d’Ennahdha avaient été saccagés dans les villes de Nabeul, Kairouan, Bizerte, Béja, Le Kef, Sidi Bouzid, Jendouba et Mahdia. Ces actes « ne sont pas isolés », a déclaré Ajmi Lourimi mais « s’inscrivent dans une stratégie visant à déstabiliser le pays, saboter le jeu politique et instaurer un climat de tension et de haine ».
Il a également fait part de l’intention d’Ennahdha de poursuivre judiciairement les responsables de ces attaques.