Le mouvement Ennahdha condamne « la dissolution du Conseil supérieur de la Magistrature, élu et constitutionnel, et son remplacement par un conseil nommé ». Comme il dénonce « l’abrogation de la loi organique régissant le Conseil supérieur de la Magistrature, et son remplacement par un décret, attentant à la substance de l’indépendance du pouvoir judiciaire, et en fait un instrument entre les mains du pouvoir exécutif ».

L’Association tunisienne des jeunes magistrats (ATJM) a affirmé que 'des négociations secrètes' sont actuellement en cours avec certains magistrats à la retraite, qu’elle a qualifiés de 'douteux' pour les désigner au sein du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Le président de la République Kaïs Saïed, a annoncé, ce mercredi, lors de son entretien avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, qu’il a préparé un nouveau texte de loi relatif au CSM, dont il avait annoncé la dissolution, il y a quelques jours.