Contre mauvaise fortune, bon cœur

Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI

Ce sera pour une prochaine ! Après la victoire de l'OL contre Sochaux à Gerland samedi soir (2-0), le capitaine olympien Maxime Gonalons est revenu sur son transfert avorté à Naples lors de ce mercato hivernal.

Une victoire panse souvent les plaies... Samedi soir, Yoann Gourcuff et Clément Grenier ont tous les deux marqué pour permettre à leur Lyon d'accoucher de Lionceaux dans la douleurs (2-0) au Stade de Gerland. Et les deux Olympiens ont forcément redonné le sourire à leur capitaine Maxime Gonalons, lequel s'imaginait sans doute revêtir au départ le maillot de Naples ce weekend plutôt que celui des Gones.
 

Éconduit par son président Jean-Michel Aulas, Maxime Gonalons avait vu son arrivée en Campanie avortée alors que le Napoli de Rafael Benitez cherchait à le recruter depuis l'ouverture de la fenêtre hivernale des transferts. Malgré une offre conséquente de 15 millions d'euros pour un joueur de 24 ans formé au club, "JMA" avait en effet mis son véto pour ne pas mettre un frein aux ambitions européennes de sa formation. Si le milieu de terrain récupérateur a semblé entendre les arguments de son dirigeant, il n'empêche qu'il garde assurément une petite dent contre lui.
 

On verra plus tard
 

Après la rencontre contre les Doubiens, Gonalons s'est effet exprimé devant la presse pour livrer son ressenti. "Beaucoup de choses se sont passées. Il y a eu un certain nombre de discussions. C'est la vie d'un footballeur, a-t-il d'emblée cru bon de préciser, dans des propos rapportés par 20 Minutes. Quand tu joues à l'OL, tu es forcément regardé et surveillé par les grands clubs européens. Mais cette semaine se termine bien. Nous l'avons emporté et c'est bien pour la suite."
 

Déçu, le Lyonnais ? Sans doute un peu au vu de l'échange suivant entre le principal intéressé et notre confrère : "Quand un grand club comme Naples te suit, tu te poses forcément des questions. Il y a eu une offre de la part de Naples qui était assez conséquente, mais le président a fermé la porte et je n'ai pas voulu mettre le feu au club." Et de conclure sur d'éventuels regrets: "Non. C'est à moi de faire le boulot pour en avoir encore d'autres (des offres, ndlr) au mois de juin. Quoi qu'il se passe, je reste le même et je me donne à fond car j'ai envie que l'OL revienne en haut du classement. On verra plus tard pour ma situation personnelle." Jean-Michel Aulas n'aurait pas dit mieux !
 

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