On l'imagine autant taquine que très sérieuse sur ce dossier... La presse madrilène a commenté de manière singulière la venue de Luis Enrique à Barcelone, lundi. En Catalogne, ce fut l'effervescence. L'ancien joueur emblématique (1996-2004) puis entraîneur de la réserve (2008-2011) semble s'être entendu avec Andoni Zubizarreta, le directeur sportif, pour succéder à Tata Martino, fortement pressenti pour être évincé à l'issue d'une saison décevante. L'ancien ailier de la Furia est reparti mardi matin, avec le sourire. "J'ai bien dormi", a-t-il seulement lancé aux reporters de Sport.es.
Dans le même temps, les journaux de la capitale n'ont pas manqué de pointer du doigt le timing de cette entrevue et de ce possible accord. Et ce, évidemment, alors que le championnat offre encore un suspense incroyable dans la course au titre. "Il débute contre Madrid", a ainsi titré Marca, en faisant référence à la rencontre du Real contre le Celta de Luis Enrique (9e et qui ne joue plus rien), dimanche prochain. Un "conflit d'intérêt" est évoqué. As, l'autre gazette madridiste, y va encore plus franco: "Conspiration à Gava (la ville de la banlieue de Barcelone, ndlr)". Théoriciens du complot, bonjour !
Accrochée par Valence à Bernabeu (2-2), dimanche dernier, la formation de Carlo Ancelotti pourrait donc être embêtée de manière symbolique en Galice, ce week-end. En attendant de jouer leur match reporté à Valladolid, mercredi soir, les Merengues sont postés en 3e position à 5 points de l'Atletico, le leader, ainsi qu'à 2 points seulement du Barça. Un FCB qui peut encore finir sur le trône à la surprise générale en comptant sur un faux-pas de la Maison blanche chez Luis Enrique et un succès devant les Colchoneros lors de l'ultime journée.