Nos flops de 2015: Nadal, le mythe est-il sur le déclin ?

By www.touwensa.net décembre 26, 2015 1821

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

FLOP n°4. La rédaction du service des sports dévoile cette semaine, jusqu’à dimanche ses flops de l’année 2015. Retour sur le parcours sinueux et décevant de Rafael Nadal.

Vainqueur de trois épreuves mineures (Buenos Aires, Stuttgart et Hambourg), Nadal est passé complètement au travers dans les grands rendez-vous. Dominé, en quart de finale à Melbourne et Paris, sorti dès le 2e tour à Wimbledon et au 3e tour de l'US Open, il a achevé son année en Grand Chelem sans avoir atteint le dernier carré d'un tournoi. Du jamais vu, pour lui, depuis 2004. Son bilan dans les Masters 1000 n’est guère plus brillant. Aucun titre sur les 9 épreuves de cette catégorie et une seule finale, perdue à Madrid.
 

Comme le faible nombre de ses victoires sur des membres du top 4 cette saison. Maigre. Tombeur de Wawrinka, 4e mondial au Masters 1000 de Shanghai en octobre, l’Espagnol a dû attendre le Masters de Londres, ultime épreuve de la saison, pour enchaîner deux succès consécutifs en matches de poules sur Wawrinka (encore) et Andy Murray, numéro 2 mondial. Mieux vaut tard… Il n’a revanche jamais battu Djokovic (4 défaites), ni Federer (1 défaite).

Depuis le début de la tournée asiatique d’octobre dernier, son jeu semble en constante amélioration. Après être redescendu à la neuvième place à l'ATP pour la première fois depuis dix ans après sa défaite à Roland-Garros en mai dernier  le désormais 5e mondial a retrouvé des jambes et le moral dans le dernier trimestre de 2015. De quoi espérer une année 2016 moins noire. Auteur d’une saison 2013, longtemps catastrophique, Federer avait redressé un peu la barre à la fin de cette année-là, avant de retrouver les sommets en 2014. Nadal doit s’en inspirer.

 

L’homme aux 14 titres du Grand Chelem ne redeviendra pas numéro un mondial mais relancera complément sa carrière en s’adjugeant un dixième sacre Porte d’Auteuil en 2016 et se rapprochera des 17 titres en Grand Chelem de Roger Federer. On prend les paris.
 

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