Le boxeur picard s'est toujours défendu de toute forme de dopage, précisant avoir simplement fait usage d'un spray nasal, lequel aurait laissé des traces de glucocorticoïdes dans ses urines.
Karim Achour a été entendu par la Fédération française de boxe à ce sujet, le 6 janvier dernier, en compagnie de son avocat maître Christophe Bertrand. Depuis, ce dernier a pris l'affaire en main et c'est lui-même qui annoncera le verdict officiel ce mercredi à 14 h 30 dans ses bureaux parisiens.
« Le cas Karim Achour sera évoqué dans le détail suite à la notification de la décision » s'est ainsi contenté de signifier mardi soir maître Bertrand alors que l'entourage du boxeur restait muet.
Ces précautions et ces formes mises dans la communication du sujet laissaient libres cours à toutes les interprétations.
Y compris craindre une décision défavorable à l'octuple champion de France, hypothèse que certains, jusque-là sur la réserve, n'hésitaient plus à avancer mardi soir. D'où cette indiscrétion relative à une suspension d'un an qui a commencé à courir en fin de soirée.