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Le passage à Djerba à l'occasion du pèlerinage de la Ghriba, la ministre du Tourisme Amel Karboul a commenté les enjeux touristiques liés au mois de Ramadan.
Prévu pour débuter fin juin, le mois de Ramadan voit la plupart des commerces et des lieux de restauration situés en dehors des grandes zones touristiques fermer pendant la journée. Un défi pour cette ministre qui annonce vouloir faire sortir le tourisme des sentiers battus.
Nous ne nous attendons pas à ce que tout le monde s'adapte à notre rythme", a concédé Mme Karboul, soulignant toutefois le "rôle positif" de faire participer les visiteurs aux traditions et à "l'ambiance particulière" du mois saint. "Les soirées pendant le mois de Ramadan sont très animées et de nombreuses activités sont proposées aux visiteurs.
Le ministère serait "en train de travailler sur des programmes" pour concilier mœurs locales et les besoins de l'industrie du tourisme.
Discrimination pour la vente d'alcool
Point de friction saillant, la consommation d'alcool pendant Ramadan est autorisée pour les étrangers, dans les hôtels, a confirmé au HuffPost Maghreb la nouvelle directrice de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT) Wahida Djaït.
Les directives aux hôteliers "pourront changer un jour", a déclaré Mme Djaït, insistant sur la nécessité de "respecter les uns sans pénaliser les autres".
En ce sens, le rôle des autorités du tourisme serait notamment "d'éviter l'excès de zèle" de la part des hôteliers qui refusent la vente d'alcool à certains visiteurs étrangers dont le nom est à consonance arabo-musulmane.
"Ca peut arriver, on ne peut pas le nier", a constaté Mme Djaït. "Intramuros, on s'autorise des décisions subjectives. C'est aux hôteliers de sensibiliser leur personnel".
Pour ce qui est des directives du ministère de l'Intérieur, interdisant de servir de l'alcool aux citoyens tunisiens pendant le mois saint, la directrice de l'ONTT indique que "les choses ne vont pas changer du jour au lendemain, il faut savoir pondérer et composer avec toutes les mentalités".
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