La Tunisie, connue pour la fleur blanche emblématique de sa révolution, éveille les sens au gré des effluves florales du jasmin et de l'oranger. Libérant l'esprit et le corps des tensions quotidiennes, les spas et hammam perpétuent les rituels de beauté orientaux, pour un séjour tout en sérénité.

Deuxième destination mondiale pour les thalassothérapie, vous pourrez y profiter des massages sous affusion, douches au jet, ou encore d'applications de boue marine dans un des quelques quarante établissements qui bordent toute la côte, et qui sont pour la plupart intégrés à des hôtels qui proposent des activités festives ou relaxantes.

Mais les mille parfums de la Tunisie sont aussi ceux de sa cuisine : comme dans tout le Moyen-Orient, l'olive embaume les plats mijotés des heures durant pour en faire ressortir les saveurs : bricks, tajines, couscous à l'agneau ou au poisson. En terminant les repas par un thé à la menthe ou un café maure, à l'ombre d'une terrasse ou des emblématiques oliviers, on apprécie la deglety-nour, célèbre variété de datte dont le nom signifie « doigt de lumière ».

Dans chaque médina vit le cœur de l'artisanat tunisien, perpétuant des traditions ancestrales. Travaillant le bois ajouré et le cuir tout en finesse, les artisans tunisiens sont aussi connus pour leurs foutas, étoffes traditionnelles, et leurs tapisseries. Une visite des ateliers des forgerons, bien que rejetés traditionnellement à la périphérie des villes, demeure immanquable; on pourra y admirer par exemple la finesse des clous utilisés dans les ornementations murales. Enfin, la calligraphie est l'art qui respire le plus la modernité, grâce aux artistes qui jouent avec les traditions et magnifient cette pratique pourtant bi-millénaire.

Enfin, n'oublions pas que la Tunisie, bordée sur 1300 kilomètres par la mer Méditerranée, offre d’innombrabres et belles plages, idéales pour la pratique des sports nautiques. Les cours de golf à proximité des hôtels sauront également ravir ceux qui souhaitent se détendre dans un cadre privilégié : le cours de La Soukra, construit en 1927 à Carthage, est l’un des tout premiers d’Afrique du Nord. Rénové en 1991, les golfeurs parcoureront un itinéraire de 18 trous niché dans une forêt d’eucalyptus et agrémenté de deux lacs artificiels.