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L’ONA publie un guide sur la Jebba féminine tunisienne

L’Office National de l’Artisanat vient de publier un guide présentant les modèles de la jebba traditionnelle féminine tunisienne, à l’occasion de l’organisation en Mars 2015, du « concours de la Komsa d’or pour l’habit du quotidien ».

Ces modèles reflètent la richesse du patrimoine national dans le domaine de l’habillement, avec ses broderies et ses accessoires (bijoux et autres).

Le guide dévoile une époque prospère pour la fabrication des bijoux, des tissus et des broderies, ainsi qu’un goût artistique élevé qui se reflète à travers l’harmonie entre les couleurs, les tissus et les accessoires.

Le guide présente la jebba comme étant un habit ample qui tombe tout droit, en dessous duquel la femme porte un « seroual » ou une fouta, avec une chemise évasée et à larges bords.

La jebba « pastri » est un habit de tous les jours en soie de la ville de Sfax, et la jebba en laine est un habit de noces, qui se porte également lors des visites, de la ville de Nabeul.

A rafraf, au début du 20ème siècle, la mariée portait une jebba « Chouchana » et se parait au cours du 3ème jour du mariage d’une jebba blanche agrémentée de fleurs de couleurs vives.

A Tunis, à la fin du 19ème siècle, la mariée se parait d’une jebba brodée où domine la couleur dorée, mais il existe également la jebba de la femme âgée. Au cours de la première moitié du 19ème siècle, l’habit quotidien de la tunisoise était une jebba bicolore verte et rouge, alors qu’au début du 20ème siècle, la mariée de Tunis portait une jebba courte avec seroual et une coiffe.

Les hammamétoises du 19ème siècle portraient une jebba brodée, une jebba carrée ou encore une jebba rouge. Dans la ville de Monastir, la jebba remonte au 19ème siècle, elle est rouge brodée de paillettes dorées et de plusieurs formes inspirées de la nature, alors que la jebba de soie de couleur bleue est l’habit des fêtes de la femme à Soliman.

 

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