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L'objectif d'un million de Français ne sera pas atteint en 2013. L'incertitude politique pèse encore.
La Tunisie peine encore à sortir de l'hiver touristique dans lequel l'a plongée le printemps arabe de 2011. Les Français, premiers clients, continuent de bouder le pays. Ils n'ont été que 600.000 à s'y rendre depuis janvier, alors que les autorités tablaient sur un million pour l'ensemble de 2013. C'est une certitude: l'arrière-saison, si bonne soit-elle, ne parviendra pas à compenser le retard accumulé. «Nous serons un peu au-dessus des 800.000 touristes», admet Jamel Gamra, ministre du Tourisme tunisien. En 2010, 1,3 million de Français ont traversé la Méditerranée, fournissant le plus gros contingent des 7 millions de touristes.
Ce chiffre fait toujours rêver les autorités. En fait, 4,45 millions de touristes seulement sont venus en Tunisie entre janvier et septembre. Une hausse modérée de 5 % par rapport à 2012, première année «postrévolution», qui avait connu une reprise spectaculaire de 30 %. Hormis les Français, les Européens sont là. «Les Britanniques sont en hausse de 30 %, les Allemands et les Russes sont de plus en plus nombreux, poursuit Jamel Gamra, il faut que nous parvenions à mieux comprendre ces marchés et à mieux nous adapter.» Les incertitudes de la transition politique refroidissent les envies et les actes terroristes dissuadent apparemment les candidats au voyage. Dans la région de Tozeur, l'une des premières marquée à l'encre rouge par le Quai d'Orsay, une vingtaine d'hôtels ont été fermés. Au total, le tourisme aurait perdu 2000 emplois.
Offre diversifiée
Pour attirer les Français, la Tunisie a notamment décidé de diversifier son offre via Internet pour mettre en concurrence de nouveaux opérateurs et à promouvoir autre chose que ses grandes plages. «Le Sahara, mais aussi le sport et la santé vont compléter une offre peut-être trop balnéaire actuellement», précise Jamel Gamra, qui mise également sur l'ouverture du ciel tunisien à la concurrence internationale en évitant de trop pénaliser Tunisair. «Nous espérons aller vite dans les différentes négociations, explique le ministre, nous espérons que l'Open Sky tunisien sera concret dans un an.» Pleine d'audace, la Tunisie maintient ses objectifs très ambitieux de gagner un million de touristes par an, pour atteindre 10 millions en 2016. L'enjeu est de taille puisque le tourisme représente à lui seul 7 % du PIB et 400.000 emplois.
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