Invité, lundi, sur le plateau de « Télé Matin » sur France 2, Salma Elloumi Rekik a concédé que des menaces pèsent toujours sur les droits et la condition des femmes dans le monde arabe en distinguant, toutefois, le statut des femmes en Tunisie qui fait presque figure d’exception.

A l’heure où les débats s’agitent autour de l’anachronisme  actuel du code du statut personnel, promulgué en 1956 et jugé alors révolutionnaire, la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik, a affirmé que la femme jouit « d’un statut très particulier en Tunisie ».

Interpellé sur la pratique du principe de l’égalité hommes-femmes, la ministre reconnait qu’il « reste toujours des différences sur l’exercice ». Cette affirmation intervient alors qu’un débat sur l’inégalité entre hommes et femmes dans les droits de succession et d’héritage est posé.

La ministre a souligné que les questions de l’égalité appellent à toujours maintenir la vigilance en rappelant les reniements et les voltes-faces de l’ancienne majorité. « Nous avons aujourd’hui l’une des meilleures constitutions au monde », a-t-elle, néanmoins, tempéré.

Revenant sur la situation sécuritaire en Tunisie et la baisse du nombre de touristes français, Salma Elloumi a tenté de rassurer en assurant que « la situation est sous contrôle ».

Elle a ajouté que la stabilité nouvellement acquise soutiendra le gouvernement dans le rétablissement de la sécurité afin de » relancer l’économie et le tourisme ».