A Berlin, Amel Karboul joue le rôle de la victime

By www.touwensa.net décembre 02, 2015 1969

Prononçant une allocution dans le cadre du salon “Ted Ex Berlin”, qui s’est tenu en novembre de cette année, l’ancienne ministre du Tourisme, la très médiatisée Amel Karboul, a encore fait parler d’elle, en jouant, cette fois-ci, le rôle de la victime.

Alors que le thème du salon était « Diriger dans un monde complexe », Amel Karboul, est revenue sur la délicatesse de sa mission en tant qu’ancienne ministre du Tourisme en Tunisie, rappelant, à titre d’exemple, le pèlerinage de la Ghriba. Une mission qui lui a valu, selon son intervention, de vives critiques de la part de nombreux Tunisiens malgré sa noble volonté de réunir les peuples et de créer un climat de paix dans le pays.

« J’avais un rêve fou, celui de recréer une nouvelle Convivencia [ndlr : période de l’histoire de l’Espagne, où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en paix]. J’ai pensé que si on pouvait ramener des juifs de tous les pays du monde, y compris d’Israël, cela permettrait de changer les attitudes et même les identités », a-t-elle dit. Une idée, qui a été certes controversée à l’époque et qui lui a valu, selon ses dires, des menaces de mort. « Mes enfants ont dû quitter le pays et à partir de ce moment-là, et jusqu’à la fin de ma mission, j’ai été accompagnée de gardes du corps 24h/24 et 7j/7 », a-t-elle dit. Et de rappeler son audition devant les députés de l’Assemblée nationale constituante « première audition publique dans l’histoire de la Tunisie », dit-elle.

« Malgré cela, nous n’avons pas failli […] Le pèlerinage a réuni des personnes du monde entier, musulmans, juifs et chrétiens […] sans peur, sans haine et sans préjudices », a-t-elle dit en évoquant un événement religieux qui réunit des fidèles depuis de nombreuses années en Tunisie.

 

 

 

 

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