C’est l’engagement pris, mercredi 6 janvier 2015, par la ministre du Tourisme et de l’Artisanat Salma Elloumi Rekik, face aux protestations des citoyens et des représentants de la société civile.

Le gouvernorat de Béja compte, en effet, 26 km de côtes et un nombre importants de sites archéologiques, dont Dougga, classée patrimoine mondial, plusieurs villes andalouses et autres attractions écologiques et culturelles susceptibles de constituer des circuits touristiques, mais elle ne possède que 6 unités touristiques d’une capacité de 234 lits.

Dans une déclaration à l’agence Tap, en marge de la réunion du conseil régional du tourisme de Béja, la ministre a souligné qu’une série de décisions seront prises au cours d’une réunion de suivi, et notamment en ce qui concerne le projet touristique à Ezzouaraa.

Elle a, dans ce contexte, souligné les atouts du gouvernorat de Béja en matière de tourisme environnemental, culturel et balnéaire, précisant que la relance du tourisme tunisien reste tributaire de la diversification des produits offerts aux visiteurs étrangers.

La ministre a, par ailleurs, appelé les députés à soutenir les efforts de son département pour changer la vocation de certaines terres agricoles à Béja et y faire construire des gîtes ruraux et des maisons d’hôtes.

Les données présentées lors du conseil régional du tourisme montrent que le nombre de visiteurs dans le gouvernorat (notamment les chasseurs) a régressé de 40% au cours de 2015, en raison, notamment, des problèmes sécuritaires.

(avec Tap)