Cette rencontre a vu un léger retard à cause du match de football joué et mené par le CSS contre celle de Mozembey. Un spectacle qui n’a commencé que vers dix heures et demie mais a tenu à ses promesses quant à l’organisation et à la qualité du programmé présenté par Abir durant presqu’une de temps où elle a enchaîné ses vieilles chansons puisées du terroir avec d’autres plus modernes le tout dans un cadre enchanteur et une présence en scène remarquable.

Abir a chanté pour ses mélomanes plusieurs morceaux dont « Horria », « Sayes », « Farkh el hamem »…avec sa voix unique qui séduit et émeut depuis maintenant plus d’une dizaine d’années, revendique la nature impérieuse de sa Tunisie natale, tisse en parallèle une identité vocale faite de force, de densité et d’émotion ; des caractéristiques qui lui ont permis de chanter avec les grands de la variété arabo tunisienne… Une activité musicale féconde, qui fait d’Abir Nasraoui une artiste vocale incontournable de la variété tunisienne.
 

Une étoile de la chanson tunisienne à ne pas laisser filer. Elle cisèle ses textes à l’or fin et «  dans une plume mouillée d’acide ». Elle fait partie des grandes chanteuses à textes, tant auprès du public qui la suit, que des plus jeunes qui aujourd’hui la découvrent.