A Tabarka, l’enfant chéri d’Amnesty International est menacé

By Triki Mokhtar décembre 03, 2013 1058

Touwensa-Tabarka :  Mokhtar TRIKI

L’auteur de l’œuvre universelle « Libertad », l’artiste-photographe Moncef  El Fliti, qui a fait le tour du monde avec son tableau, chef d’œuvre de l’humanité, acquis par  Amnesty International en1977 vient de présenter une plainte auprès des autorités judiciaires de Tabarka et de Jendouba contre des individus le taxant de révolutionnaire et a été à plusieurs reprises malmené voire même menacé et sa famille de mort et d’exil de son territoire à l’heure  où nous vivons la liberté d’expression et les droits de l’homme dans tous ses états et toutes ses dimensions.

Il est à rappeler que notre ami El Fliti et quelques mois après la chute de l’ancien régime suite à la Révolution du 14 janvier 2011, a publié une étude approfondie sur la situation économique, sociale et culturelle qu’il a intitulé «Clefs de développement durable ou Feuilles de route ». Une étude lue par tous les responsables locaux, régionaux et nationaux qui présente des solutions pratiques pour sortir notre pays de l’ornière et trouver du travail aux chômeurs, pour stabiliser le pays et développer l’économie et favoriser la sécurité alimentaire et maintenir notre système écologique en voie de dégradation. « Nous voulons, dit-il, un environnement ami de l’homme, saint et sauf et surtout durable pour les générations futures».

Notre ami Moncef El Fliti a créé en 2012, une association à buts non lucratifs qu’il a dénommé « Oxygène pour la recherche scientifique dans les domaines de l’environnement et le développement » dans laquelle il encadre un groupe de réflexion composé essentiellement d’une quinzaine d’universitaires   diplômés qui travaillent sur plusieurs champs afin de trouver des solutions à leur situation et participer vivement à l’essor de leur ville qui a connu beaucoup de problèmes économiques, sociaux-culturels…

En effet La majorité des unités hôtelières étant fermées, les quelques usines ne sont plus en fonction et on veut par-dessus le marché mettre fin aux activités de l’unique aéroport du Nord- Ouest de Tabarka. C’est à cause de son travail acharné pour sauver sa ville natale que notre artiste-photographe ou « l’enfant prodigue de Tabarka » est malmené car il dérange… Amnesty International ainsi que la Ligue  Internationale des Droits de l’Homme sont tenues au courant et suivent de tout près l’affaire de l’auteur de « Libertad ». Que justice soit faite et qu’on rende à César ce qu’est à lui. Nous y reviendrons.

 

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