M. Khlifa a expliqué, lors d’une conférence de presse organisée mercredi, à Kébili, que les principales causes qui ont entraîné la réduction de la programmation finale de ce festival à des expositions locales et à une représentation théâtrale, sont le manque d’un budget attendu des autorités de tutelle et plus particulièrement du ministère de la culture, ainsi que le désintérêt des hommes d’affaires de la région de la matière Culturelle.

Selon les propos de Houcine Lahouel, commissaire régional de la culture, l’absence d’expositions internationales ou de grands spectacles nationaux n’empêcheront pas la réussite de cette édition. « Ce festival est capable d’être créatif en se basant sur des spectacles locaux et régionaux », dit-il, indiquant que l’enveloppe limitée attribuée au festival provient du fait que le commissariat régional soutient également la plupart des manifestations culturelles dans la région, durant l’année, et dans la limite du budget du commissariat.

Sous le signe « Kebili se souvient », le programme de cette session démarre le premier jour par des expositions documentaires et scientifiques sur les dattes et le palmier, des spectacles d’animations ainsi qu’une pièce de théâtre « Dhafaer Al Watan » de Hafedh Khlifa.

Le programme du 21 décembre comporte des concours, des spectacles équestres ainsi que des reconstitutions d’un mariage traditionnel. La soirée sera animée par la troupe « Al Waed » de Tataouine.

Une exposition d’habits traditionnels et le concours de « Zokra d’Or » du meilleur interprète de la région figure au menu de la clôture de cette édition.

Le directeur de cette session a indiqué que la soirée de clôture sera animée par une troupe financée par le ministère de la culture, le nom de cette dernière n’ayant pas été encore communiqué à la direction du festival.