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Touwensa.(Agences) Mokhtar TRIKI
Dans une interview accordée au magazine Technikart qui lui consacre un portrait exceptionnel, Enora Malagré a accepté de revenir sur son parcours d'étudiante, des années pendant lesquelles elle était au bord de la délinquance et où elle a était un peu "rebelle".
"Je foutais vraiment trop le bordel, alors ils m'avaient demandé de partir de la fac, j'étais à Saint-Quentin-en-Yvelines, je redoublais ma première année de droit. J'étais trop délinquante, trop rebelle, pas très maligne", a-t-elle confié, avant d'ajouter : "Je suis passée à côté de mes études".
Enora Malagré évoque également le gang dont elle a fait partie et les "grosses conneries" qu'elle a faites avec les AK78 : "Genre brûler des voitures, taguer partout, frapper des gens. Genre mauvais souvenir. Pathétique. C'est vraiment pas une fierté."
D'un caractère bien trempé, Enora Malagré explique tenir cela de sa famille : "J'ai toujours été comme ça. Ça vient de ma famille grande gueule, et de ma petite taille aussi. Quand t'es petite, faut que tu l'ouvres un peu". À 33 ans, elle avoue tout de même accentuer son personnage télévisuel par choix et pour marquer les esprits : "Après, le personnage télé est plus grandiloquent : il faut faire le spectacle, être plus hystérique".
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