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Touwensa(Agences). Mokhtar TRIKI
Il semblerait que Johnny Hallyday, habitué des concerts dans les stades depuis deux bonnes décennies, ait pris goût aux concerts intimistes. Après s'être produit au Théâtre de Paris à l'occasion de son 70e anniversaire en juin dernier, il chantait hier soir au Trianon, une salle de 1200 places sise boulevard Rochechouart, à Paris.
«Il s'agit d'une soirée spéciale», a-t-il jugé utile de préciser en montant sur scène. «Grâce à vous, des milliers d'enfants à des milliers de kilomètres vont pouvoir vivre». Les recettes du concert seront reversées à l'association La Bonne Étoile, créée en 2011, pour améliorer le quotidien des enfants handicapés et séropositifs au Vietnam, dans laquelle l'épouse de Johnny est impliquée.
Les inconditionnels étaient présents dès 16h pour applaudir leur idole, qui avait décidé de leur faire plaisir en délivrant un concert direct et sans fioritures, à l'opposé des grand-messes. Si la formation est la même, l'énergie est moins diluée dans les petites salles et la voix du chanteur ressort encore mieux.
Public en délire
Étincelant sur un morceau aussi usé que Le Pénitencier, Johnny a été impressionnant sur le plan vocal pendant toute l'heure et demie du concert. Laissant de plus en plus de chorus à l'harmoniciste Greg Zlap, Hallyday a revisité ses racines musicales: le rock'n'roll des années 1950, celui d’Elvis (I'm Gonna Sit Right Down and Cry), Gene Vincent (Be Bop a Lula) et Carl Perkins (Blue Suede Shoes).
Le répertoire s'est concentré aussi sur les adaptations de Creedence Clearwater Revival (Fils de personne), Bob Seger (Le Bon Temps du rock'n'roll) ou Hey Joe, popularisé par Jimi Hendrix. Et quelques raretés, comme Dead or Alive, de Lonnie Donnegan, héros du skiffle, présenté par le chanteur comme sa «première idole, avant même Elvis».
Il sacrifiera pourtant à quelques tubes de son répertoire original, comme Que je t'aime, Gabrielle - dédiée à Bernadette Chirac, présente dans la salle - et L'Envie. La section rythmique était impressionnante de précision, les chorus de guitare de Yarol Poupaud bavards et prévisibles, et le public en délire, qui entonna toutes les paroles. Johnny a salué ses amis, Claude Lelouch ou Marc Lavoine, largement applaudis à leur arrivée, ainsi que Laeticia et ses trois filles, Laura, Jade et Joy.
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