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Dimanche matin, 12 Janvier 2014, a eu lieu une réunion à la Maison de la Culture à Tabarka, sous l'égide de Monsieur Mokhtar Triki, qui fut parmi les anciens fondateurs du Club cité en titre. De prime abord, le but visait l'étude des voies et moyens d'aller de l'avant avec les activités de ce Club, à l'issue d'une interruption involontaire.
La réunion traitait de différents sujets, susceptibles de rendre à ce Club ses lettres de noblesse et de lui donner droit de cité, dans un monde en pleine mutation.
D'emblée, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'assurer une dynamique durable et proposer une myriade d'activités, destinées aux jeunes. Le leitmotiv, était de tendre la main à ces créateurs en herbe afin qu'ils puissent avoir voie au chapitre dans le domaine de la pensée humaine.
A l'instar des bourgeons, ils pourraient s'épanouir et enrichir la scène artistique et littéraire. Programme ambitieux, nous dirait-on! Mais, il s'agit d'une ambition encadrée, calibrée, mesurée et surtout réaliste, qui tienne compte des ressources et des potentiels intellectuels dont sont dotées nos progénitures.
Ce groupe d'intellectuels, s'est penché dans une ambiance bon enfant, sur les tenants et les aboutissants des centres d'intérêt de ce Club, en tant qu'espace culturel. Certains intervenants ont fait allusion à la problématique de la lecture. Ils ont épinglé à cet égard, la démission des parents, qui laissent le plus souvent, la bride sur le cou des enfants, toujours en proie à la boite magique qui n'est autre que l'ordinateur.
Certes, c'est un outil d'information indispensable au progrès. Toutefois, il demeure une arme à double tranchant. Car, nonobstant les solutions rapides qu'il propose aux diverses questions, il tue, peu ou proue, la curiosité livresque, considérée par les experts comme un catalyseur de la mémoire qui pérennise les connaissances, glanées d'ici et d'ailleurs, dans les livres empilés ou rangés das les bibliothèques.
D'autres participants, se sont appesantis sur la manière de trouver un savant équilibre, un dosage ciblé. J'allais dire, une thérapie à ce désintérêt, pour la lecture. Il nous incombe, alors, de motiver nos jeunes, en vue d'instaurer une sorte de relation conviviale avec le livre. Car, c'est à travers cette interaction positive que le goût revient. (L'appétit, vient en mangeant).
C'est grâce à ces balbutiements que l'on se découvre poète, écrivain ou essayiste. "A force de forger, on devient forgeron". Ne dit-on pas que:" l'enfant est le père de l'homme". Donc, La balle est dans notre camp. C'est dans ces espaces que nous pourrons inculquer les bonnes valeurs et lutter contre le marasme culturel. Comme disait Montaigne: " L'enfant est un four qu'on ranime et non un récipient qu'on remplit". Aklam Khémir se veut un espace qui fait des têtes bien faites et non des têtes bien pleines, sans pour autant se substituer aux milieux scolaires. Tel est le souhait de ses fondateurs, soucieux, entre autres, de la spécificité cultuelle et de l'exception culturelle de nos enfants, appelés à vivre en intelligence, avec leurs semblables.
Enfin, la réunion a fait une entorse à un ordre du jour conventionnel, à dessein, pour que les membres se découvrent et se connaissent entre eux. Et là, de l'avis de tous, c'était réussi!
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