Cinq standards de Duke Ellington

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Pianiste, compositeur, acteur, la légende du jazz s’est éteinte il y a quarante ans le 24 mai 1974 à New York. Retour sur les standards qu’il a laissé derrière lui.

Choo Choo (1924)

 

L’un des standards enregistré par Ellington au début de sa carrière. À l’époque, il a quitté Washington pour s’installer à Harlem. Il joue avec son groupe, les Washingtonians au Kentucky club. En parallèle, le pianiste participe à de nombreux enregistrements et ne cesse de composer, notamment le titre Choo Choo. Peu de temps après, en 1927, Ellington et son groupe rejoignent le célèbre club de jazz, le Cotton Club.
 

Sophisticated Lady (1933)
 

Dans les années 30, la carrière d’Ellington est lancée. Il se lance dans une carrière parallèle au cinéma avec un rôle dans Black and Tan en 1929. Malgré la crise, Ellington continue sa carrière avec son groupe et sa tournée lui permet de se maintenir à flot. C’est à cette époque qu’il écrit plusieurs morceaux qui deviendront des classiques du genre, de Mood Indigo à Sophisticated Lady. Enregistré en 1933, Sophisticated Lady sera repris par Art Tatum, Sarah Vaughan, Billie Holiday et de nombreux autres artistes.
 

Caravan (1936)
 

Au milieu des années 30, Duke Ellington commence à jouer avec de plus petites formations et connaît quelques soucis financiers. Mais le compositeur et pianiste ne cesse de composer des succès dont Caravan, enregistré en décembre 1936. La version du titre, avec des paroles écrites par Irving Mills, deviendra célèbre grâce à Ella Fitzgerald.
 

Prelude to a Kiss (1938)
 

Duke Ellington enregistre ce standard en août 1938, rendu célèbre grâce aux enregistrements de Billie Holiday en 1955.
 

Anatomy of a murder (1959)
 

À la fin des années 40 et au début des années 50, Ellington connaît un ralentissement dans sa carrière. Ses concerts ne se remplissent plus aussi bien que dans les années 30 et il change plusieurs fois de maison de disque. Le compositeur se concentre sur les musiques de film, notamment sur celle d’Autopsie d’un meurtre d’Otto Preminger, qui marque un tournant dans l’histoire du cinéma. Une histoire particulière avec le septième art qui continue à ce jour, puisque le cinéma réutilise régulièrement ses inoubliables standards.
 

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)