Centenaire de Saliha : Un site Web dédié à la Diva tunisienne

La célébration du centenaire de la cantatrice kéfoise Saliha (1914-2014) se fête en Tunisie du 29 mai au 29 novembre 2014 avec plusieurs manifestations culturelles et artistiques qui lui seront dédiées dans plusieurs gouvernorats tunisiens, notamment Le Kef, sa région d’origine.

A l’initiative du ministère de la Culture tunisien et du ministre Mourad Sakli, le site officiel «www.Centenairesaliha.tn» vient d’être mis en ligne. Sur ce site vous pouvez écouter plusieurs chansons de Saliha, voir des extraits de concerts enregistrés et suivre les actualités et évènements qui célèbreront son centenaire en Tunisie.

De son vrai prénom, Sallouha Bent Ibrahim Ben Abdelhafidh est née en 1914 au village de Nebber. Ell est décédée en 1958 à Tunis à l’âge de 44 ans. Elle quitta donc le monde à l’apogée de sa gloire et laissa derrière elle un riche répertoire, ce qui lui a valu le nom de «kawkab echarq ettounissia», déclare Abdessalem Tissaoui à l’agence TAP.

Selon lui, «cette appellation lui a été attribuée par les critiques compte tenu de sa présence charismatique sur scène, ses merveilleuses chansons et sa voix touchante».

L’avocat Hassouna Ben Ammar fut le premier à l’avoir découverte et la présenter par la suite à l’artiste Bachir Fahmi qui avait parié sur ses capacités vocales en lui ouvrant la voie pour participer à plusieurs concerts dont notamment celui organisé à l’inauguration de la Radio Tunisienne en 1938, date à laquelle les compositeurs ont commencé à s’intéresser à sa voix bédouine, à savoir Khémais Tarnène, Mohamed Triki et Salah El Mehdi.

En intégrant la troupe de la Rachidia, Saliha commença à se faire une carrière musicale, pour atteindre petit à petit la célébrité dans les années cinquante.

«Freg Ghzeli» (Mon ami m’a quitté), «Khali Baddalni» (Mon oncle m’a laissé tomber), «Zaama Yesafi Eddahr» (le temps ne pardonne pas), «Ya machkaya» (la plaignante), toutes constituent une composition de Mohamed Triki, figurent parmi ses plus célèbres chansons.

Nous vous proposons de réécouter dans la vidéo qui suit l’indémodable «Freg Ghzeli» :

 

 

 

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