On a hésité entre «Le nouveau clip de Miley Cyrus ne casse pas des briques, mais elle oui» ou «Le pop art 2013 fait se retourner Warhol dans sa tombe». Finalement, on a opté pour «Miley, que veux-tu nous dire?». Car oui, lorsque l’on visionne le clip de «Wreking Ball» (boulet de démolition en français) on se demande pourquoi, comment, mais encore?

La chanson parle d’un gros chagrin d’amour. «I came in like a wrecking ball. I never hit so hard in love. All I wanted was to break your walls. All you ever did was break me. Yeah, you wreck me.»

En gros, la jeune Miley voulait exprimer que jamais, jamais, elle n’avait aimé et désiré quelqu’un si fort. Qu’elle était prête à tout, y compris briser des murs, mais que le vilain, lui, l’a brisé elle.

Donc, on met Miley tantôt sur un fond blanc en train de pleurer –mascara dégoulinant à l’appui -, tantôt sur un gros boulet de démolition: jusqu’ici, logique ou presque.

Mais quand la jeune femme de 20 ans, se met à lécher un marteau ou à être nue comme un ver sur son gros boulet, là, on se demande pourquoi et quel est le message qu’elle et Terry Richardson, le réalisateur, ont voulu faire passer. Que la donzelle n’a plus de limites ? Qu’elle est prête à tout pour continuer le buzz ? Qu’elle est en fait une véritable artiste contemporaine incomprise?

On espère juste que la prochaine étape ne sera pas une grosse commission à la Gopro ou sa sextape avec une licorne naine.