Sophia Aram parle du "déferlement de violence" contre elle

Touwensa- Mokhtar TRIKI

Depuis la rentrée télévisée, et la première de l'émission Jusqu'Ici Tout Va Bien, sur France 2, nouveau talk-show de Sophia Aram, les critiques ne sont pas tendres. Véritable naufrage d'audience, le programme n'a toujours pas trouvé son public malgré quelques ajustements, et sa présentatrice ne s'était toujours pas exprimée dans les médias pour se défendre. Jusqu'à cette interview donnée à TV Mag, où elle se livre sur son état d'esprit positif avec honnêteté.

"Je vais aussi bien que possible dans le contexte d'une émission qui va mieux et qui doit maintenant élargir son audience. Une quotidienne, c'est un vrai rouleau compresseur !", explique Sophia Aram, étonnée du lynchage dont elle a été victime. "Je ne m'attendais pas à beaucoup de tendresse, mais c'est vrai qu'il y a eu un déferlement incroyable contre moi. Je m'appelle Sophia Aram, pas Bachar El Assad ! Sur le blog de Jean-Marc Morandini, je suis tombée par hasard sur un commentaire d'un anonyme qui écrivait : 'Cette radasse, si elle passe sous un camion, je ne bougerai pas pour la ramasser !'. Depuis, j'ai interdit à mon fils de taper mon nom sur Internet".

Malgré tout, Sophia Aram affiche un optimisme à toute épreuve. "L'émission est plus claire, plus lisible, plus légère aussi", assure-t-elle. "C'est toujours très long d'installer un nouveau programme. C à Vous , présenté par Alessandra Sublet, Midi en France, avec Laurent Boyer, Est-Ce Que Ça Marche ?, ou plus récemment Morandini, ont eu du mal à trouver leur public. Certaines se sont arrêtées, d'autres cartonnent aujourd'hui", relativise la présentatrice, très soutenue dans le milieu médiatique par ses camarades. "J'ai reçu des soutiens et des signes d'amitié de personnalités comme Arthur, Stéphane Bern, Alessandra Sublet, Anne-Sophie Lapix, Michel Drucker, Laurent Boyer, Julien Courbet, Faustine Bollaert ou encore Laurence Ferrari. Cela m'a à la fois touchée et rassurée".

Quoiqu'il en soit, la présentatrice ne semble pas perdre courage. "Je n'ai jamais eu l'envie de baisser les bras. J'ai continué de bosser sans me décourager", raconte-t-elle. Et si c'était à refaire, Sophia Aram re-signerait sans hésiter. "Plutôt deux fois qu'une ! Je ne suis pas du genre à me défiler devant la difficulté. Je gagnerai peut-être ou pas. L'important, c'est de se battre", conclut-elle, philosophe.

 

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