Vêtue d’une robe courte moulante à souhait et arborant un large sourire, Mylène Angelier, Miss Rhône-Alpes, a joué son rôle d’ambassadrice de charme à fond, un tantinet gênée par tous ses honneurs.

Il faut dire que la belle brune de 22 ans, d’un caractère plutôt réservé, n’a pas l’habitude d’être traitée comme une princesse. « C’est surréaliste », nous a confié la représentante de la région, originaire de Sarcey dans le Rhône. Un conte de fées qui a débuté le 27 octobre dernier et qui la mènera tout droit à l’élection suprême, le samedi 7 décembre au Zénith de Dijon. En attendant, Mylène savoure chaque moment. Et sait que cette expérience va la faire grandir en maturité : « J’ai déjà fait de très belles rencontres, je ne serai plus la même après ».

Repérée par un chasseur de tête, Mylène Angelier, pourrait sans conteste revendiquer l’écharpe de la persévérance. Déjà élue Miss Beaujolais, puis Miss Rhône en 2012, elle s’était aussi classée 1re dauphine de Miss Rhône-Alpes l’an dernier. Avant de retenter sa chance cette année et de rafler le titre. « C’est le destin », lance l’étudiante lyonnaise qui veut devenir éducatrice pour jeunes enfants.

Son credo, la simplicité : « J’entends rester comme je suis, c’est-à-dire naturelle. » Difficile, reconnaît-elle, quand on doit être tiré à quatre épingles, matin, midi et soir. Maquillage, coiffure, tenues, rien n’est laissé au hasard, pas même la couleur du vernis que les miss sont autorisées à porter.

Le staff a d’ailleurs mis en place un sigle de ralliement qui sonne comme un véritable cri de guerre : HMC ! (entendez « habillage, maquillage, coiffure »). Eh oui, dur dur d’être miss !!

« Même les talons sont devenus un véritable supplice ! » Pire encore, c’est la rivalité et la jalousie que Mylène craint le plus. « On a toutes l’instinct de compétition », avoue-t-elle. Attention au crêpage de chignon, comme souvent quand 33 reines de beauté se retrouvent ensemble…

Hakima Bounemoura