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Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI
Des chercheurs ont démontré que passer plus de temps à mastiquer les aliments est bel et bien susceptible de nous faire manger moins.
Les nutritionnistes déplorent la tendance à prendre les repas de plus en plus vite. Dès le XIXème siècle, Horace Fletcher, un Américain pionnier en nutrition, préconisait de mâcher davantage, pour mieux digérer et mincir. Dans une étude parue début novembre dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, des chercheurs de l'Iowa aux États-Unis ont étudié scientifiquement ce vieil adage.
Les scientifiques ont convié, à trois reprises, 47 volontaires, dont seize étaient en surpoids et quinze obèses, à déjeuner de mini pizzas apéritives, présentées en grande quantité. Ils leur ont demandé de compter leur nombre de mastications lorsqu'ils mangeaient. En fonction des repas, les volontaires devaient mâcher comme d'habitude, ou jusqu'à deux fois plus. Les chercheurs ont alors constaté qu'en mâchant plus, les gens la quantité de nourriture consommée diminuait de 10%. Ces pourcentages représentent une réduction de 70 à 112 calories sur le repas. A titre de comparaison, les besoins d'un homme sont de 2500 calories et ceux d'une femme de 2000 calories par jour.
Le lien entre la mastication et la quantité de nourriture consommée s'explique par la durée fixe -environ vingt minutes- nécessaire au cerveau pour envoyer un message de satiété à l‘estomac. Être repu dépend donc davantage du temps passé à mâcher que de ce qui a été mangé.
Mais même si le gain est bien réel, l'effort demandé par une mastication prolongée peut cependant rebuter. La faisabilité de cette méthode au quotidien doit donc être confirmée. Néanmoins, prendre le temps de savourer chaque bouchée de son repas peut s'avérer un bon moyen d'allier plaisir et diététique.
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