Alcool : comment s'épargner des lendemains difficiles

Derrière la prometteuse bouteille de vin qui trônera sur deux tiers des tables françaises au réveillon, peut se cacher un réveil douloureux. Quelques conseils pour sauter l'étape «gueule de bois».

En période de fêtes, les soirées bien arrosées se soldent souvent par des lendemains difficiles. L'excès d'alcool, en plus de provoquer des conduites dangereuses, en particulier sur les routes, peut aussi causer de moins graves, mais désagréables maux de tête, nausées, bouche sèche… Les symptômes caractéristiques de la fameuse «gueule de bois» que personne ne souhaite subir. Même s'il n'existe pas de traitement miracle, elle peut heureusement être soulagée, voire mieux, évitée.

On ne connait pas encore tout à fait les mécanismes à l'origine du malaise qui suit une consommation excessive d'alcool .Tout ce que l'on sait, c'est que l'alcool, et ses dérivés après transformation par le foie, et les autres substances présentes dans les boissons alcoolisées en sont à l'origine. Contrairement à une croyance assez répandue, il ne s'agit pas d'une déshydratation classique. Ses symptômes - fatigue, vertiges, difficultés de concentration, voire nausée et maux de tête- se rapprochent davantage de l'hypoglycémie. Malgré de nombreuses études, aucun remède réellement efficace n'existe. La seule solution est donc de la prévenir.

 

Limiter sa consomation d'alcool est la meilleure prévention

A cette fin, la solution la plus efficace est encore l'abstinence. Cette alternative concerne particulièrement conducteurs et femmes enceintes et il est vivement conseillé de prévoir des boissons non alcoolisées pour le réveillon.

Si l'on ne veut pas faire l'impasse sur les boissons alcoolisées, il faut boire modérément. Il vaut mieux les éviter à jeûn car quand l'estomac est vide, l'alcool est absorbé plus vite. Il ne faut pas non plus négliger de s'hydrater pendant la soirée. Se désaltérer avec de l'eau entre chaque verre permet aussi de ralentir, et donc de limiter, la consommation d'alcool qui ne sera plus motivée par la soif.

Si malgré tout le réveil s'accompagne de symptômes douloureux, le malaise peut être soulagé, faute d'être soigné. Il est conseillé de bien s'hydrater pour éliminer la sensation de bouche sèche. Les boissons sucrées sont dans ce cas plutôt recommandées pour lutter contre la sensation d'hypoglycémie. Enfin, en cas de maux de tête trop violents, un antalgique peut aider. Il vaut mieux privilégier le paracétamol qui est mieux toléré par l'estomac que les autres médicaments. Et surtout, «on ne soigne pas le mal par le mal», contrairement à l'adage populaire. On considère que au moins 48 heures de délai sont souhaitables avant d'envisager toute autre prise d'alcool.

 

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