Les tests ADN par Docteur Shili Ammar

Touwensa- Mokhtar TRIKI

A chaque instant, nous disséminons notre ADN où nous sommes. Des cheveux qui tombent, des postillons de salive, des cellules mortes de la peau etc. Sans nous en rendre compte, nous laissons un traceur caractéristique. Mais si, pour nous, cela paraît anecdotique, pour la police scientifique c'est un matériau de luxe pour l'identification.

L'ADN est unique à chacun, et lorsque les résultats sont obtenus, ils sont fiables à 99,9 %.

 

Des indices génétiques
 

Nous sommes tous différents, et notre ADN s'en ressent. Impossible d'avoir les mêmes molécules d'ADN chez deux personnes.

 

Les molécules d'ADN sont très résistantes, les informations génétiques sont enfermées dans chaque noyau de chaque cellule. l'ADN est donc abondant.
 

Pour identifier une victime ou un criminel par cette méthode, il faut absolument en avoir une quantité importante exploitable et non dégradée.

Les tests ADN consistent à retrouver le code génétique d'une personne, car il est unique.

Pour ce faire, à partir d'échantillons divers (cheveux, poils, sang, sperme etc.), on extrait l'ADN des cellules. Ensuite, on compare les longueurs des différentes séquences ADN des échantillons à celles obtenues par prélèvements sanguins, préalablement effectués sur les membres de la famille de la personne recherchée.

Comparer la longueur des segments d'ADN est une méthode qui nécessite de grosses quantités d'ADN.

 

Mais une autre technique peut être appliquée lorsque les quantités sont insuffisantes, on parle alors d'amplification génique. En gros, cela permet de multiplier les quantités contenues dans un échantillon. La méthode présente un double avantage : d'une part, on n'a plus besoin de grosses quantités d'ADN, de l'autre, les résultats sont obtenus sous 24 à 48 heures contre huit jours pour la première technique.

Fiabilité totale

 

A première vue, on pourrait penser que ces méthodes sont infaillibles. Toutefois, les échantillons, lors des prélèvements, peuvent être pollués par l'ADN du préleveur, ou celui des enquêteurs qui sont passés avant. De cette manière, l'ADN est rendu inexploitable.    
 

Docteur Shili Ammar (Tabarka)
 

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