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Vous exigez toujours la perfection, pour vous-même et les autres ? Vous vérifiez quinze fois qu’un dossier est bien bouclé, changeant des virgules jusqu’au dernier moment ? Arrêtez, malheureux ! D’après des chercheurs canadiens , le perfectionnisme nuit gravement à la santé. « Lorsque atteindre la perfection devient un besoin obsessionnel, cela provoque un stress extrême qui peut non seulement affecter vos relations, mais aussi votre santé » déclare au Daily Mail Gordon Flett, professeur de psychologie à l’Université de York (Canada), qui a compilé les résultats de plusieurs études canadiennes sur le sujet. Dont l’une démontre notamment que les perfectionnistes ont 51% de chances de mourir prématurément.
Et on ne parle pas seulement de dépression, mais aussi de maladies cardiaques, ou syndrome du colon irritable. Sans oublier l’insomnie. Le stress lié à la recherche de la perfection, dans le travail notamment, met le corps à rude épreuve : augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle, dilatation des voies respiratoires et des artères coronaires. Et si l’on récupère vite d’un stress passager, la tension nerveuse continuelle épuise précocement l’organisme. Les perfectionnistes ont en outre une autre faille : ils ont du mal à demander de l’aide, ce qui équivaut chez eux à un signe de faiblesse. Or, comme l’explique une autre psychologue canadienne, le dr Molnar, le soutien social est reconnu comme un des principaux facteurs « d’une bonne santé et d’un rallongement de durée de vie ». Donc, pour vivre longtemps, tournons-nous vers les autres… et sachons être imparfaits !
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