Entretien avec Sémia Abidli, une des promotrices de « Chèvre frais, vous êtes tous invités »

Tabarka-Touwensa-Mokhtar TRIKI

Pour ne pas léser nos jeunes universitaires maitrisards ayant obtenus une formation par le PNUD et arraché des diplômes qui vont leurs ouvrir les portes de l’investissement sans attendre l’aumône de quiconque, j’ai rencontré la jeune Sémia Abidli qui a mis la main dans la pâte afin de finaliser un projet ambitieux « Chèvre frais, ou fromage caprin » qui s’adapte bien avec les conditions naturelles de la région Khroumir sans lui faire du mal.

Touwensa : qui était derrière ce travail ?
 

Sémia Abidli : c’est un travail de groupe encadré par le PNUD et suivie par notre Président De l’Association « Oxygène » qui est tout le temps derrière nous pour nous encourager et nous soutenir. Il a déployé beaucoup d’efforts pour nous réunir dans le local d’Oxygène pour discuter et approfondir nos recherches.
 

Touwensa : pourquoi le fromage de chèvre ?
 

Sémia : c’est un produit très riche pour la santé des toutes les catégories d’âges et puis nos allons améliorer son saveur avec des produits aromatisés naturels de la région.
 

Touwensa : vous avez pensé à la forêt et sa dégradation à cause du pâturage ?
 

Sémia : effectivement, nous avons travaillé sur ce côté car si la forêt se dégrade, cela va causer des problèmes pour la nature comme pour les bêtes. Parallèlement à la fabrication du fromage caprin, nous avons réfléchi sur la production de la viande des chevreaux mais aussi le lait pour rentabiliser le projet.
 

Touwensa : vous avez des contraintes au niveau du financement ?
 

Sémia : et comment ? Vous savez monsieur, tout projet quelque soit sa nature repose sur le financement. Nous n’allons pas rester bras croisés, au contraire, nous allons frapper à toutes les portes et celui qui vient le premier sera le bienvenu et sera notre partenaire durable et nous allons collaborer avec d’autres bailleurs de fonds. Nous tendons la main à tous tout en espérant un partenariat encourageant.
 

Touwensa : et le marché ? Je veux dire la commercialisation ?
 

Sémia : Au début ça sera locale et régionale dans les grandes surfaces et comme nous sommes tout prêt des voisins algériens, nous tenterons l’exportation et d’étendre le marché sur tout le territoire tunisien.
 

Touwensa : ce n’est pas un rêve votre projet ?
 

Sémia : Pas du tout. C’est un travail bien pensé et qui n’est ni très couteux ni polluant et surtout ne dérange pas le paysage naturel et permettra à la longue de faire travailler quelques familles. Au contraire c’est un défi et nous comptons sur les financiers pour nous aider à  réaliser notre projet étudié par nous trois et comme je vous ai dit auparavant a eu l’aval du PNUD.
 

Touwensa : Et pour terminer, qui dites-vous aux lecteurs de notre journal électronique ?
 

Sémia : Vous serez surpris de la qualité de nos produit et vous allez déguster un fromage de très bonne qualité, aromatisé et sérieusement emballé avec des prix promotionnels et merci pour cette invitation et pour vos encouragements aux jeunes maitrisards.
 

Entretien conduit par Mokhtar TRIKI

 

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