touwensa.com هي بوابة إخبارية على الإنترنت ومصدر دائم للمحتوى التقني والرقمي لجمهورها المؤثر في جميع أنحاء العالم. يمكنك الوصول إلينا عبر البريد الإلكتروني أو الهاتف.
editor@touwensa.com
La Première ministre britannique propose ainsi l'ouverture d'une "ligne directe" avec le ministre du Brexit
Theresa May reçoit lundi à Londres les Premiers ministres d’Écosse, du Pays de Galles et d'Irlande du nord pour leur proposer de les associer aux discussions sur le Brexit mais sans promettre le vote qu'ils réclament.
C'est la première fois depuis 2014 que les leaders des quatre nations constituantes du Royaume-Uni se rencontrent au moment où leur union est menacée d'éclatement avec la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne.
"Notre grande union est au fondement de notre prospérité et sa pérennité est absolument vitale à nos futurs succès", a souligné Theresa May en amont de la réunion en fin de matinée lors de laquelle elle entend donner quelques gages aux leaders régionaux.
La Première ministre britannique propose ainsi l'ouverture d'une "ligne directe" avec le ministre du Brexit, David Davis, lequel présidera une plateforme commune associant des représentants des quatre régions du Royaume-Uni.
"Ce nouveau forum est l'occasion pour chacun de formuler ses propositions afin de saisir les opportunités qu'offre le Brexit et de mettre en œuvre la décision démocratique du peuple britannique", a expliqué Mme May.
Cette initiative risque cependant de paraître très insuffisante aux yeux des leaders régionaux de l’Écosse et de l'Irlande du nord, dont les habitants ont voté massivement pour rester dans l'UE, mais aussi du Pays de Galles qui, comme l'Angleterre, s'est prononcé en majorité pour un Brexit.
Avant de se rendre à Londres, le Premier ministre gallois Carwyn Jones a écrit une lettre dans laquelle il demande à Theresa May que les trois Parlements régionaux votent sur l'accord final qui déterminera les conditions de la séparation du Royaume-Uni avec l'Union européenne.
Son homologue écossaise, Nicola Sturgeon, a également rédigé un courrier dans ce sens. "Il est inacceptable que les administrations dévolues soient seulement consultées sur les plans du gouvernement britannique", a souligné la cheffe du parti national SNP, répétant que, en ce qui la concerne, "toutes les options sont sur la table", y compris un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse.
Error: No articles to display