Exprimer sa gratitude et penser positif

By www.touwensa.net octobre 28, 2015 432

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Tous petits, on nous apprend à dire «Merci !». Au début, on fronce les sourcils. On ne comprend pas vraiment pourquoi on«doit» dire ça jusqu’à ce que quelques connections de notre cerveau fassent le lien entre quelque chose qui nous est donné et ce petit mot. Plus tard, on comprend éventuellement que ce petit mot est, en fait, un témoignage de gratitude qu’on nous enseigne à offrir à la personne qui nous donne quelque chose (qu’on ne désire pas toujours, d’ailleurs, mais on doit dire merci quand même, c’est la politesse donc, on redonne quand on nous donne même si on n’en veut pas… ;-)).

La prière
 

Depuis toute jeune, maman m’avait appris à dire merci et à prier. Chaque soir quand elle venait me border, et d’aussi loin que je me souvienne, elle prenait le temps de venir s’installer à côté de moi. Couchée dans mon lit, je joignais les mains vers le ciel et fermais les yeux. Avec mon cœur, je remerciais alors Dieu pour la belle journée que je venais de passer, pour tout ce pour quoi j’avais envie de dire merci. Je lui demandais ensuite de bénir et protéger toutes les personnes que j’aimais, que je nommais une par une. Amen. Maman me faisait ensuite un bisou, éteignait la lumière, sortait et fermait la porte de ma chambre. Je m’endormais le cœur en paix.
 

Puis maman s’est remariée et a eu des jumeaux. La vie dans la maison est devenue pénible et souffrante. Maman n’est plus venue faire la prière avec moi. Elle n’avait plus le temps, je pense. Je ne me souviens pas si j’ai continué à la faire. Ce n’est que bien des années plus tard que je me suis remise à prier, à ma façon, presque tous les soirs, encore aujourd’hui.
 

Pourquoi ne pas dire merci ?
 

Bizarrement, dire merci (dans la vie courante) ne m’était pas réflexe quand j’étais petite, à tel point qu’un jour ma grand-mère me dit «Tu ne dis jamais merci !». Maman m’avait pourtant bien inculqué cette bonne manière, ainsi que bien d’autres, mais pour une raison qui m’était alors inconnue, il était vrai que ce petit mot ne sortait pas souvent de ma bouche. Ni pas beaucoup d’autres mots d’ailleurs mais ça, c’est une autre histoire.
 

Cette réflexion de ma grand-père m’avait frappée. «Pourquoi est-ce que je ne dis pas merci ?» m’étais-je demandée, du haut de mes 6 ou 7 ans. Je ne comprenais pas pourquoi je devais dire merci quand on me donnait quelque chose que je n’avais pas demandé. Cependant, puisque il semblait être d’usage de dire merci, je me suis alors mise à prononcer le petit mot quand il fallait, par politesse polie mais sans aucun ressenti. Il fallait dire merci quand on me donnait quelque chose donc je disais merci quand nécessaire donc les gens qui me donnaient étaient contents. Point. J’évitais ainsi les problèmes reliés aux frustrations des adultes.
 

Redonner ce qu’on reçoit ?
 

Fin de la vingtaine, on me dit que «Dire merci revient à redonner ce qui nous a été donné», alors que j’étudiais une philosophie spirituelle. «Génial, je sais maintenant pourquoi je ne disais pas souvent merci quand j’étais petite !, me dis-je alors. Je voulais simplement me laisser recevoir plutôt que de renvoyer au donneur l’énergie qu’il vient de me donner. Donner c’est donner, je garde !». C’était une façon de voir pas tout à fait fausse, et logique, dans le fond (pourquoi redonner quand on nous donne ?!) mais pas la bonne façon et mes feelings quant à cette philosophie m’ont toujours laissée mitigée.
 

La loi d’attraction et la gratitude
 

Arriva alors la philosophie de la «loi d’attraction» et ses dérivés contenant notamment la gratitude. Je me suis alors souvenue de la prière enseignée par maman, avec les feelings du cœur lorsque je la faisais, toute petite, toute concentrée sur mes remerciements et demandes de bénédictions à Dieu. Je ressentais alors profondément toute l’étendue de ma gratitude qui enflammait parfois mes joues de bonheur, provoquée par toute la chaleur que les cadeaux de la Vie avait offerts à mon cœur.
 

Manifester son ressenti
 

«J’ai beau dire merci tout le temps, ma vie ne va pas mieux !», se plaignent beaucoup de gens aujourd’hui, lesquels on lu beaucoup de livres et pris des cours sur la gratitude et la loi d’attraction. «Je fais mes exercices de gratitude tous les jours mais je n’ai pas de retours comme on nous dit que ça va se passer !», etc…
 

«J’ai beau penser positif, rien ne change !» entend-on aussi parfois.
 

Ah…? Tiens donc.
 

Dire merci et penser positif n’amènent rien de plus dans la vie ?
 

Rien ne change, rien ne s’améliore ?
 

Dire merci (exprimer sa gratitude) et penser positif font partie de la première étape vers le changement de sa vie, vers la paix, l’amour et la joie.
 

La deuxième étape est de ressentir de la gratitude, de ressentir le positif.
 

Sans ressenti, rien ne change et on peut alors se plaindre longtemps d’appliquer les exercices sans résultats.
 

Il ne suffit donc pas de penser ou de dire, il est important de ressentir avec son cœur, avec ses tripes, de ressentir cette gratitude qui enflamme parfois les joues de bonheur, presqu’aux larmes de joie, le coeur submergé par le cadeau reçu. Il faut ressentir la pensée positive qu’on a décidé d’amener à la conscience, la faire descendre là d’où elle va se manifester, soit à partir du cœur et du ventre, pas de la tête.
 

Dire merci avec une gratitude profondément ressentie signifie avant tout, aussi, avoir ressenti le cadeau, l’avoir reçu dans le cœur et dans le ventre et non juste dans la tête. La gratitude ainsi manifestée va avoir un effet boomerang qui va offrir bien d’autres cadeaux en «retour».
 

Comment remercier pour quelque chose qu’on ne ressent pas ?
 

Comment manifester une pensée qu’on ne ressent pas ?
 

Comment aimer vraiment quand on ne s’aime/ne se ressent pas ?
 

Aujourd’hui, je vous invite à dire merci de tout cœur, à manifester notre gratitude avec joie et sincérité, à laisser descendre dans les tripes toutes les pensées positives qu’on désire manifester dans sa vie et, ainsi, se permettre de s’Aimer en laissant l’Amour se manifester, celui qu’on crée par le ressenti, par le cœur et les tripes…
 

 

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