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Alors que le mouvement de grève contre le projet européen de «ciel unique» a été suspendu, une poche d'irréductibles grévistes contraint les compagnies aériennes basées en France à réduire leur programme de vol ce jeudi. EasyJet et Ryanair ont réduit de 30% environ leurs dessertes.
À la fin de la semaine dernière, la Fédération européenne des syndicats de contrôleurs aériens a décidé de suspendre le mouvement de grève prévu jeudi 10 octobre contre le projet européen de «ciel unique». Cette sagesse n'a pas touché deux syndicats français d'aiguilleurs, qui maintiennent leur préavis. Alors que le trafic aérien sera épargné, une poche d'irréductibles grévistes pousse les compagnies aériennes basées en France à réduire leur programme de vol de 10 % environ.
Les principales perturbations touchent les destinations du sud de la France, l'Espagne, le Portugal et le Maghreb, estime la DGAC. À Orly, où les destinations méridionales (pourtour méditerranéen, Maghreb et Afrique) représentent les trois quarts du trafic, les compagnies pourront être amenées à supprimer jusqu'à 30 % de leurs vols vers ces pays dans la matinée. La tendance sera identique à Roissy jeudi. Aéroports de Paris conseille à ses passagers de vérifier leur vol auprès de leur compagnie.
EasyJet et Ryanair ont réduit de 30% environ leurs dessertes. La compagnie a supprimé au moins 50 vols depuis et vers Paris-Charles de Gaulle, Orly, Bordeaux, Lyon, Marseille, Toulouse et Bâle-Mulhouse. Des perturbations pourraient également toucher d'autres pays européens car environ 70% des vols d'EasyJet passent par l'espace aérien français. Ryanair annule 70 vols jeudi. La compagnie allemande Lufthansa ne modifie pas ses vols vers Paris-Charles de Gaulle mais prévoit en revanche des perturbations à Lyon et Marseille.
Des réunions de conciliation ont encore eu lieu mardi matin. Mais l'Union nationale des syndicats autonomes des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Unsa-Icna) et le syndicat des personnels de l'aviation civile CFDT (SPAC-CFDT) restent inflexibles. Ils dénoncent le projet européen, qui prévoit une séparation entre les autorités nationales de surveillance et leurs régulateurs. Leurs homologues européens croient encore aux vertus du dialogue. Mais si les discussions avec la Commission européenne n'aboutissent pas, ils n'hésiteront pas à déclencher une offensive à l'échelle du continent.
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