"Nous avons l'objectif, la France et la Tunisie, d'organiser une conférence des amis de la Tunisie qui pourrait avoir comme thème, investir pour la Tunisie", a déclaré M. Hollande dans une déclaration conjointe avec M. Jomaa qu'il a reçu à l'Elysée.
 

"Cette conférence pourrait se tenir au mois de septembre prochain", a-t-il ajouté précisant que "cette initiative" dont "la France est partie prenante", réunira "les bailleurs financiers, les institutions internationales qui sont d'ores et déjà prêts à apporter un soutien à la Tunisie".
 

"Il ne s'agit pas là de mobiliser des aides - la Tunisie n'est pas dans cette situation - mais de mobiliser tous les investisseurs pour qu'ils puissent se porter sur les projets les plus attractifs et intéressants pour la Tunisie", a expliqué le chef de l'Etat.
 

"La Tunisie est un excellent partenaire d'avenir" disposant "d'énormément d'atouts" et "d'opportunités", a pour sa part fait valoir M. Jomaa soulignant que la France était son "premier partenaire commercial et premier investisseur".
 

Après "les turbulences" de la révolution tunisienne qui a renversé l'ex-président Ben Ali en janvier 2011, "le train est en marche", "on est en train de relancer l'investissement", s'est félicité le Premier ministre tunisien qui a effectué une visite de deux jours en France.
 

Se réjouissant aussi du "regain d'intérêt" touristique pour son pays, il a appelé les Français à y revenir nombreux.
 

"Je connais l'affection et l'amitié des Français" pour la Tunisie. "On les attend en masse dans une nouvelle Tunisie, une Tunisie qui bouge, une Tunisie qui débat, une Tunisie qui s'exprime mais aussi une Tunisie qui est drapée" dans sa nouvelle et "jolie Constitution", adoptée en janvier dernier, a-t-il lancé.
 

En tout état de cause, il a assuré que les Tunisiens seraient "heureux d'accueillir" le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui a promis d'y passer une partie de ses vacances afin de "montrer l'exemple".