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Moncef Marzouki a déclaré hier qu’il annoncera sa décision de se présenter ou non aux prochaines présidentielles, un mois avant les élections. "Aucune loi et aucune morale ne m'interdit de me porter candidat, a-t-il souligné dimanche sur Attounsya lors de l'émission "pour celui qui ose seulement", ajoutant qu’il prendra et annoncera sa décision un moins avant le scrutin, entretemps, "j’agirai comme si cette question ne se pose pas". Il a appelé que la morale règne lors de prochaine campagne électorale en termes d’argent politique, d’impartialité des médias, et de rapports entre candidats qui doivent être imprégnés par le respect mutuel, et non l’invective.
Marzouki a estimé que la Tunisie est sur la bonne voie, malgré les difficultés. "Les problèmes dont on souffre sont le propre de tous les pays en transition démocratique. Le pays est dans une situation extrêmement difficile, idem pour l’Etat. Mais malgré les difficultés et comparé aux autres pays du printemps arabe, on est sur les rails. "Le verre est à la fois à moitié plein et à moitié vide", a-t-il indiqué, énumérant les réalisations dont la Tunisie pourrait se prévaloir notamment pour ce qui est de la préservation de l’unité nationale, de l'adoption de la constitution, etc.
Interrogé s’il est satisfait ou non de sa prestation en tant que président, il a déclaré : "lorsqu’on entre dans cet endroit, on ne prend pas la mesure de l’ampleur et de la complexité des problèmes et des obstacles", ajoutant : s’être rendu compte, en arrivant au palais, "de la richesse et de la complexité de la société tunisienne, il y a à la fois des forces de destruction, et des forces de création. Le président doit préserver la sécurité et la stabilité pour se prémunir des forces de destruction, et composer et pousser vers l’avant les forces de création", a-t-il souligné en substance.
Parmi ses satisfactions, il a cité le fait qu’il soit parvenu à transformer cet endroit (palais de Carthage) "d’une forteresse fermée, voire d’un commissariat, à un espace ouvert, visité par quelque 20 mille enfants et des centaines de citoyens".
Cette ouverture au peuple constitue "un changement radical de la relation entre le président et le peuple, et c’est la première fois que cela arrive dans l’histoire du pays".
Au sujet du rapatriement de Ben Ali, Il a dit qu’il n’a jamais renoncé à la demande de le faire venir en Tunisie et de le juger.
Marzouki a par ailleurs affirmé qu’il continuera à arborer un look simple, et à agir en toute spontanéité comme un enfant du peuple, préférant que les gens le jugent sur son être (sa culture, le nombre des livres qu’il a écrits…), que sur son paraître.
Il s’est engagé à soumettre tous les comptes du palais à la cour des comptes, au moment où il quittera le palais, affirmant qu’il a préservé chaque millime de l’argent des Tunisiens. Il a indiqué que 90 % du budget de la présidence est alloué aux salaires des fonctionnaires (3 mille), et 10 % sont affectés là où ils devraient l’être.
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