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Une attaque de pirates informatiques a interrompu le système d'inscription sur les listes électorales en ligne et par SMS en Tunisie. Ces inscriptions doivent s'achever le 22 juillet.
Les inscriptions en ligne et par SMS sur les listes électorales tunisiennes pour les élections générales en fin d’année, ont dû être interrompues en raison d’une attaque de pirates informatiques, a annoncé jeudi l’instance chargée d’organiser les scrutins (Isie).
«L’Isie informe tous les Tunisiens que les inscriptions à distance subissent actuellement une offensive agressive de la part de groupes de pirates électroniques pour empêcher les citoyens de s’inscrire», a indiqué cette instance dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook.
Selon le communiqué, «toute l’équipe technique de l’Isie est en train de traiter le problème afin de permettre la reprise des inscriptions dans les plus brefs délais».
Les Tunisiens peuvent néanmoins encore s’inscrire en se rendant dans les administrations compétentes.
L'ensemble du système d'inscription suspendu
Afin de maximiser les inscriptions d’électeurs, l’instance a mis en place un système d’enregistrement par SMS et par internet très simple, basé sur l’envoi des références des cartes d’identité des citoyens. L’ensemble de ce système a dû être suspendu, selon l’Isie.
Les inscriptions ont été lancées le 23 juin et doivent s’achever le 22 juillet. Il s'agit d'un délai insuffisant pour plusieurs partis politiques, qui réclament sa prolongation pour permettre aux quelque quatre millions d’électeurs potentiels restants de s’inscrire. Seulement 100 000 personnes ont effectué la démarche jusqu’à présent.
Le corps électoral tunisien est estimé à environ huit millions de personnes mais seulement la moitié d’entre elles se sont inscrites en 2011, pour les premières élections libres de l’histoire du pays.
Les élections législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre (avec un second tour prévu en décembre si nécessaire) doivent doter la Tunisie d’institutions pérennes, plus de trois ans après la révolution qui a renversé Ben Ali en janvier 2011.
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