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L’animateur vedette d’Ettounsiya Moez Ben Gharbia a poussé un coup de gueule, en direct sur Mosaïque Fm ce lundi 7 octobre 2013, réagissant à la nomination parachutée d’Adel Chaouch en remplacement à l’administratrice et la gérante Elhem Torjman.
Pour lui cet homme, qui était chargé de mission auprès du ministre de la communication sous l’ancien régime, «est un champion de la censure». L’une de ses missions, à cette époque là, était le contrôle et la censure de son émission d’«El Hak Maâk» : toutes les émissions qui n’ont pas été diffusées ont été censurées suite à ses rapports, fustige M. Ben Gharbia, ajoutant que «toutes ses remarques sur l’émission étaient négatives et contre la liberté d’expression, malgré le fait qu’elles ne dépassaient aucune des lignes rouges émises par l’ancien régime. Alors qu'en sera-t-il pour des émissions qui déplaisent à certaines parties du gouvernement, des partis politiques et des personnalités publiques ?»
Pour Moez Ben Gharbia, cette personne est indésirable et elle devrait s’abstenir d’elle-même de venir à Cactus Prod, avant que l’entrée ne lui soit interdite par ceux qui y travaillent. «Malgré mes différends actuels avec la société, je ne peux pas me taire», explique-t-il exprimant sa désapprobation totale face à cette nouvelle nomination.
L’animateur exprime, aussi, son ras-le-bol face à l’association de dossiers de corruption avec Cactus Prod, comme s’il y avait vraiment des dossiers de corruption, mettant au défi toute partie, affirmant le contraire, de charger 10 experts de prouver leurs dires.
Qu’est-ce qu’on reproche à Elhem Torjman ? s’est interrogé M. Ben Gharbia : la société était en faillite et elle est rentable actuellement et grâce aux émissions qu’elle produit, elle est devenue la première chaîne tunisienne. «Alors pourquoi la changer ? s’est demandé l’animateur, rappelant que l’Etat a tenté, à deux reprises, via une procédure judiciaire son remplacement, mais il a échoué.
Moez Ben Gharbia a souligné le silence de la société civile et des médias, face à l’acharnement du gouvernement et de certaines parties pour faire main basse sur cette société, la contrôler et la faire taire. Il a noté, aussi, le rôle inexistant de la Haica dans ce dossier depuis sa mise en place.
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